Gérard Deschamps
Nouveau Réalisme, 1960-1965


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Gérard Deschamps

Nouveau Réalisme, 1960-1965

17 mars – 13 mai 2016

 

« La guerre est, sinon au centre de l’œuvre, du moins au centre de quelque chose d’important chez Deschamps – du plus au moins secret – de plus ou moins caché.

Voyez les Bâches de signalisation, voyez les plaques de blindages. »

Michel Nuridsany (cat Rétrospective, Dôle/Issoudun, 2003-2004)

 

« Gérard Deschamps prélevait chiffons et imprimés pour inscrire à l’œuvre la riches plastique de leurs motifs, de leur signes et de leurs champs colorés, comme autant de critères plastiques signifiants participant à l’élaboration d’une nouvelle modernité « 

Philippe Piguet (cat Rétrospective Dôle-Issoudun, 2003-2004)

 

« J’aime tout autant une tôle irisée qu’une bâche de l’Armée Américaine, une plaque de blindage qu’une pièce emblématique comme les dessous féminins. C’est une sorte de magicien qui manie aussi bien le métal que les textiles avec une créativité dans la forme et une intelligence dans le choix des concepts. Jean Pierre Raynaud.

 

Gérard Deschamps est né en 1937 à Lyon

Il vit à Paris de 1945 à 1970.

En 1957, il est « appelé » en Algérie pour 28 mois.

En 1960, il rentre à Paris.

En 1970, il s’installe définitivement à la Châtre dans la maison de ses grands-parents.
il expose régulièrement dans les galeries et les institutions françaises et internationales depuis 1955.

 

La galerie a le plaisir de présenter une ensemble d’œuvres de Gérard Deschamps des années 1960 à 1965 qui établirent son travail à son retour de la guerre d’Algérie.

Profondément marqué par celle-ci qui faisait suite, 20 ans après, aux bombardements qu’il connut lors de son enfance à Lyon durant la deuxième guerre mondiale, Deschamps  trouva dans les « rebuts » de celle-ci (plaques de tir, tôle de réacteur d’avion..) , matière à exprimer sa rage des conflits.

Puis il développa  sa passion picturale grâce aux tissus colorés et très variés comme les tissus japonais ou belges ou encore les dessous féminins trouvés au Marché aux Puces.

Ses œuvres surprennent encore par leur fraîcheur et leur justesse de ton et d’expression plus de 50 ans après leur création.