Et tous ils nous regardent
Et tous ils nous regardent


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Et tous , ils nous regardent……..

22 octobre – 19 décembre 2002

 

Cecil Beaton, Erwin Blumenfeld, Florence Henri, Izis, Lotte jacobi, Germaine Krull,Clifton L. Kling, Eli Lotar, Boris Lipnitzki, Jean Moral, Madame d’Ora, Roger Parry, Genia Rubin,

Albert Rudomine, Sasha Stone, Marie Vassilieff.

 

Depuis l’Antiquité, le portrait a nourri l’histoire de l’Art soit par la sculpture, la peinture ou le dessin.

Dès l’apparition de la photographie au milieu du XIXème siècle, la possibilité de proposer une réalité d’un visage s’est faite l’écho de l’attente d’un public enclin à conserver la représentation authentique d’un personnage.

Les portraits de cette époque sont très statiques, voire très conventionnels. La technique de prise de vue ne permettant que très peu de mouvement mais aussi à cause de l’héritage de l’esthétique du portrait peint.

L’exposition se concentre sur la période de l’entre-deux-guerres.

Durant cette période, les techniques photographiques évoluent de façon spectaculaire et permettent de nombreuses audaces aux photographes, renforçant ainsi leur imagination et leur créativité.

Beaucoup essaieront de traduire une émotion ressentie plutôt qu’une réalité figée.

La mobilité et la légèreté de leurs nouveaux appareils leur permettront toutes les audaces.

Le portrait devient alors le reflet de la personnalité du sujet photographié.

Richard Avedon qui fit du portrait sa signature, dira plus tard : « Le portrait n’est pas une ressemblance. Dès lors qu’une émotion ou qu’un fait est traduit en photo, il cesse d’être un fait pour devenir une opinion. »